Avec Ashok et Santosh, je prends conscience d’autres réalités liées à ces routes : à cause de la distance entre chaque village, certains enfants ne peuvent pas être scolarisés. Les personnes nécessitant des soins médicaux d’urgence ne peuvent être secourues, faute de pouvoir rejoindre à temps les rares structures médicales situées dans la vallée. Les marchandises sont elles aussi difficilement transportées. Enfin, et cette réalité est bien visible, les déchets ne peuvent être collectés.
Sur notre chemin, j’ai été témoin de beaucoup de souhaits et de vœux : ceux que nous recevons sur le front avec le tika, les souhaits d’avenir de nos étudiantes françaises Charlotte, Julie, Gwenn, Tiphaine, les vœux de Madhu, Punam, Geeta, Ashok et Apsara pour leur communauté, les prières de Santosh et de sa famille, les projets d’avenir de Peace for People… tous me remplissent d’optimisme et je leur souhaite d’aboutir sereinement.